L’église, construite en 1894 à Chan Thar, un village habité par des catholiques dans la région de Sagaing, sur le territoire de l’archidiocèse de Mandalay, a été incendiée par les soldats birmans.
«Avec douleur, ma pensée va en particulier au Myanmar où a été incendiée et détruite l’église Notre Seigneur de l’Assomption, dans le village de Chan Thar, l’un des lieux de culte les plus anciens de ce pays», a ainsi confié le pape François depuis la fenêtre du Palais apostolique.
«Je suis proche de la population civile sans défense qui, dans beaucoup de villes, est soumise à de dures épreuves», a repris le pape François, implorant que «Dieu permette que ce conflit s’arrête rapidement et que s’ouvre un temps nouveau de pardon d’amour et de paix».
«Moi aussi, je me mets à genoux sur les routes de Birmanie», déclarait-il par exemple en mars 2021. Il se faisait alors le disciple d’une religieuse birmane qui s’était agenouillée devant un contingent de militaires birmans, devenant le symbole de la résistance pacifique face à la junte militaire.
Lors de l’action de l’armée birmane, menée le 15 janvier, les militaires ont également mis le feu au couvent voisin des Sœurs franciscaines missionnaires de Marie (FMM), qui ont été contraintes de fuir avec quelque 3’000 villageois. Quelque 500 maisons ont également été détruites et il ne reste du village que des décombres, selon l’agence vaticane Fides, qui note que les affrontements se poursuivent dans la région, car la zone est considérée comme un bastion des rebelles des Forces de défense du peuple (PDF), qui s’opposent à la junte militaire birmane arrivée au pouvoir avec le coup d’État de février 2021.
Le 1er février 2021, un coup d’État militaire a renversé le gouvernement birman et la dirigeante Aung San Suu Kyi, plongeant le pays dans le chaos. Depuis le début de ces événements tragiques, le pape argentin lance régulièrement des appels à la paix pour ce pays qu’il a visité en 2017.
«Moi aussi, je me mets à genoux sur les routes de Birmanie», déclarait-il par exemple en mars 2021. Il se faisait alors le disciple d’une religieuse birmane qui s’était agenouillée devant un contingent de militaires birmans, devenant le symbole de la résistance pacifique face à la junte militaire. (cath.ch/fides/imedia/hl/be)
I.MEDIA
Portail catholique suisse
https://www.cath.ch/newsf/le-pape-francois-denonce-la-destruction-dune-eglise-au-myanmar/