Au sortir de l’audience, l’ancien président de la Banque nationale suisse a confirmé à l’agence I.MEDIA que le projet était bien dans les temps. Les travaux doivent commencer le 1er janvier 2026, comme annoncé en mai dernier. Côté financement, 48,3 millions de francs suisses ont d’ores et déjà été récoltés sur les 50 millions attendus. Cette somme doit servir, pour 45 millions de francs suisses, à financer la nouvelle caserne, et pour les 5 millions de francs suisses restants, payés par le Saint-Siège, à reloger temporairement les gardes suisses pendant les travaux.
Les dons viennent de donateurs privés mais aussi publics: presque tous les cantons de Suisse ont ainsi mis la main à la poche pour financer le projet. Si ces dépenses font encore débat dans le canton du Valais, seul le canton de Lucerne a pour l’heure officiellement refusé de financer les rénovations.
«Le dossier est actuellement dans sa phase de finalisation au Vatican pour arriver à un projet définitif», souligne Jean-Pierre Roth. Le projet sera ensuite présenté à l’Unesco dès «cette année», explique-t-il. L’organisme doit valider les rénovations, la Cité du Vatican appartenant en effet, dans son intégralité, au Patrimoine mondial de l’humanité.
Trois bâtiments du Vatican datant du XIXe siècle sont concernés par les rénovations. En 2018, le pape François avait demandé une augmentation des effectifs de la plus petite armée au monde, passant le nombre de gardes suisses de 110 à 135. Pour les accueillir tous, les nouvelles structures doivent permettre de créer des chambres individuelles – au lieu des dortoirs – ainsi que des logements adaptés pour les familles éventuelles. Les nouvelles structures se veulent aussi mieux isolées et donc plus écologiques. Le projet prend enfin en compte les enjeux sécuritaires qui pourraient se poser pendant les travaux. (cath.ch/imedia/cd/rz)
I.MEDIA
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