Dans un télégramme signé du cardinal secrétaire d’État Pietro Parolin et adressé au révérend André Bokundoa-Bo-Likabe, président de l’Église du Christ au Congo, le pontife argentin exprime sa «tristesse» pour cette tragédie «qui a causé la mort d’innocents».
Le pape exprime sa «compassion» et sa «proximité» à «toutes les familles durement frappées par ce drame». Il confie les défunts et les blessés «à la miséricorde de Dieu» et prie pour que «les personnes affligées trouvent consolation et confiance en Dieu, invoquant sur elles le don de la paix».
D’après l’agence vaticane Fides, les forces armées congolaises ont attribué l’explosion meurtrière aux terroristes de l’ADF/MTM (Allied Democratic Forces), aussi connus comme Province d’Afrique centrale de l’État islamique (ISCAP). Cet attentat viendrait en représailles des pertes infligées aux rebelles par l’armée dans ce territoire de Beni, au Nord-Kivu, à la frontière avec l’Ouganda.
Lors de son prochain voyage en RDC, le pape François restera à Kinshasa, mais ne se rendra pas à Goma, capitale du Nord-Kivu. Prévue lors du projet de voyage de juillet 2022, cette étape a finalement été retirée du voyage de cet hiver – pour des raisons de sécurité, a appris l’agence I.MEDIA. En revanche, le pape rencontrera des victimes des conflits à l’est de la RDC. (cath.ch/imedia/ak/rz)
Raphaël Zbinden
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