«L’isolement est dangereux», a lancé le pape François aux membres de cette confédération instituée par Jean XXIII en 1959 pour unir les diverses branches des chanoines réguliers vivant sous la règle de saint Augustin – au nombre de neuf. Dont les congrégations suisses des chanoines du Grand-St-Bernard et de l’abbaye de Saint-Maurice.
Le pape les a invités à «se préserver de la maladie de l’auto-référence» et à protéger la «communion» entre leurs congrégations. Tout comme l’eau, la vie consacrée qui stagne pourrit et elle perd son sens, a averti le successeur de Pierre.
Pour vivre pleinement et sans peur le présent, le pontife leur a conseillé de faire mémoire. Sans se contenter cependant d’une mémoire archéologique qui «nous transforme en pièces de musée, peut-être dignes d’admiration mais pas d’imitation».
Il a exhortés ces consacrés à s’ouvrir à l’avenir avec une espérance renouvelée, citant Jean-Paul II les engageant à construire de grandes choses. Pour cela, le 266e pape leur a rappelé la «règle fondamentale de la vie religieuse : suivre le Christ dans l’Évangile – qui ne peut être réduit à une idéologie».
Dans ce sillon, il leur a demandé la «recherche constante et quotidienne du Seigneur, y compris dans les réalités de notre temps, sachant que rien de ce qui est humain ne peut nous être étranger». (cath.ch/imedia/ak/mp)
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