Durant la rencontre, le pape a particulièrement salué l’une des œuvres de cet organisme fondé en 1964 par l’activiste et écrivain Ernesto Olivero : la conversion de l’ancien Arsenal militaire de Turin en «Arsenal de la paix», depuis 1983. Symbole qui « en ce moment de l’histoire revêt une force extraordinaire », a souligné le pontife.
Pour le chef de l’Église catholique, ce message dramatiquement actuel, alors que les seigneurs de la guerre forcent tant de jeunes à combattre leurs frères et sœurs, doit être répété constamment. Il a appelé à ne pas sortir de la route en s’arrêtant aux chiffres . L’œuvre du Sermig est un signe de l’Évangile, un fruit du rêve de Dieu, et de la puissance de la Parole de Dieu, leur-a-t-il alors assuré, les enjoignant à fabriquer les armes de la paix, qui sont la rencontre, le dialogue, l’accueil.
« Le monde change dans la mesure où nous changeons », a aussi déclaré le pape de 86 ans aux volontaires du Sermig, se félicitant aussi de l’Arsenal de l’espérance fondé au Brésil, de l’Arsenal de la rencontre fondé en Jordanie et de l’Arsenal de l’harmonie fondé à Pecetto Torinese dans le Piémont. (cath.ch/imedia/ak/mp)
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