« En ce début d’année, au lieu de rester assis à penser et à espérer que les choses changent, il serait bon de se demander : «Moi, où est-ce que je veux aller cette année ? Vers qui vais-je aller faire du bien ?» », a-t-il ensuite demandé dans le reste de sa méditation.
Dans son homélie le pontife a enjoint à prendre exemple sur les bergers des Évangiles, les premiers à se rendre à la crèche afin de contempler Jésus, mais aussi Marie, devenue alors la « Mère de Dieu », soutien des chrétiens qui la prient. « En ce début d’année, nous avons besoin d’espérance comme la terre a besoin de pluie », a-t-il insisté.
Mais, « pour accueillir Dieu et sa paix, on ne peut pas rester immobile et à son aise, en attendant que les choses s’améliorent », a mis en garde le pape François. Il a mis en garde contre « la paresse qui anesthésie» et contre « l’indifférence qui paralyse », demandant aussi de ne pas « rester assis devant un écran, les mains sur un clavier ».
Pour cela, l’évêque de Rome a incité à s’émouvoir de « ce qui se passe dans le monde » et à « se salir les mains pour faire du bien ». Cela passe, a-t-il insisté, par le fait de « renoncer à nombre d’habitudes et de conforts » et d’embrasser « l’humilité du service ».
Mais agir ne signifie pas agitation pour le pape, qui a déploré que « pris par la hâte », on se retrouve sans temps pour « écouter sa femme, son mari, pour parler à ses enfants, leur demander comment ils se sentent eux-mêmes ».
Il a souligné l’importance de savoir se présenter « sans rien dire, sans rien demander, sans rien faire ». Il a ensuite exhorté à « ouvrir les yeux et [à] les garder ouverts sur ce qui compte : Dieu et les autres » et à voir « celui qui vit à côté de nous, celui qui vit dans notre immeuble, celui que nous rencontrons chaque jour dans la rue ». (cath.ch/imedia/cd/mp)
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