«Le pape Benoît XVI a su combiner une grande profondeur intellectuelle et une grande modestie, œuvrant toujours pour le bien de l’humanité. Requiescat in pace», a twitté le président de la confédération, Ignazio Cassis en fin de matinée.
Sur twitter, le président français Emmanuel Macron a adressé ses pensées «aux catholiques de France et du monde, endeuillés par le départ de sa sainteté Benoît XVI, qui œuvra avec âme et intelligence pour un monde plus fraternel».
Pour la première Ministre italienne Giorgia Meloni, Benoît XVI «a été un géant de la foi et de la raison». Dans un tweet, elle a rendu hommage à «la profondeur spirituelle, culturelle et intellectuelle de son magistère». «Un grand de l’histoire que l’histoire n’oubliera pas», a-t-elle ajouté, exprimant les condoléances du gouvernement de la Péninsule. De nombreux députés italiens ont aussi salué sa figure de grand théologien.
Le président gabonais Ali Bongo a souligné dans un tweet sa lutte inlassable «en faveur de la paix et du dialogue interreligieux», exprimant ses condoléances à tous les chrétiens du Gabon, d’Afrique et du reste du monde.
Dans la revue jésuite La Civiltà cattolica, le père Federico Lombardi a publié une longue tribune d’hommage, saluant particulièrement la « nouveauté » de sa renonciation, considérée comme un acte «historique» révélant sa «hauteur de vue» et sa «grandeur spirituelle».
Les évêques de France ont fait quant à eux part de leur «grande tristesse», appelant les catholiques à prier pour lui et annonçant des messes et des célébrations dans les diocèses à son intention. Dans un communiqué, ils saluent «un grand théologien». Face aux «grands défis» de l’Église, le pape allemand a été «lucide et courageux, exigeant quant à la vérité, fidèle à la Tradition mais libre de toute nostalgie», soulignent-ils.
Dans un climat culturel marqué par le relativisme», notent-ils, «il a incarné la recherche exigeante mais aussi joyeuse de la foi ». En outre, «il a affronté avec courage le fait des agressions sexuelles commises par des prêtres ou des religieux et n’a voulu préserver personne de la vérité qu’il y avait à faire en ce domaine», écrivent les évêques, qui se souviennent de son voyage en France en 2008, à Paris et à Lourdes. Pour eux aussi, Benoît XVI «restera dans l’histoire» en raison de sa démission «qui prit tout le monde par surprise», dans la ligne «de sa profonde humilité et de son sens exigeant du service de l’Église». (cath.ch/bh/imedia/ak)
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