Josef Stübi est un vrai pasteur. Un homme d’en bas, un homme de la base ecclésiale, relève Sibylle Hardegger. Il sait comment fonctionnent les paroisses. Il connaît leurs soucis et leurs joies parce qu’il les a partagés pendant de nombreuses années en tant que curé, doyen et responsable de zone pastorale. Il est exactement ce que veut le pape François: un pasteur proche des gens.
Josef Stübi est quelqu’un qui sait écouter avec empathie et bienveillance. Selon Sibylle Hardegger le nouvel auxiliaire est un collègue et un collaborateur apprécié dans des équipes très différentes, pour des hommes et des femmes, des personnes consacrées et non consacrées, des permanents et des bénévoles.
Pendant de nombreuses années, il a présidé la commission liturgique du diocèse, siégé au conseil presbytéral et à la conférence des doyens. La réforme structurelle du diocèse avec la division en trois régions diocésaines, la création de zones pastorales et la suppression des doyennés ne sont que quelques-uns des grands chantiers auxquels Josef Stübi a participé. De manière critique, sans tout approuver – et en ayant toujours à cœur le souci des personnes, des collaborateurs et de la pastorale.
Sibylle Hardegger a collaboré de manière directe avec Josef Stübi lorsqu’il était doyen de Baden-Wettingen. »Il a joué un rôle déterminant dans le fait que nous ayons pu résoudre ensemble de nombreuses questions, y compris des tâches personnelles difficiles.»
«J’étais plus jeune que lui, mais j’occupais une position hiérarchique plus élevée. Il m’a toujours traité d’égal à égal et avec estime. C’est sans doute grâce à son expérience pastorale et à la diplomatie avec laquelle Josef Stübi sait se mouvoir sur la scène entre l’Eglise et l’Etat que l’évêque Mgr Felix a Gmür l’a nommé chanoine non-résident du canton d’Argovie en 2013. Josef Stübi fait depuis lors partie du chapitre de la cathédrale du diocèse de Bâle, composé de 18 membres.
L’horizon de Josef Stübi dépasse aussi le diocèse de Bâle, rappelle Sibylle Hardegger. Son cœur bat aussi pour l’Eglise universelle. Son engagement personnel pour d’autres Églises locales l’a conduit en Inde, à Taïwan et au Guatemala.
La dernière fois que Sibylle Hardegger a rencontré Josef Stübi, ce fut lors de l’assemblée synodale «Wir sind Ohr» (A votre écoute) à Bâle, qui a discuté des résultats de la consultation diocésaine. Le rapport souhaitait notamment une meilleure écoute des préoccupations de la base par les responsables du diocèse. «Dans ce processus, l’évêque auxiliaire Josef sera important en tant que communicateur éprouvé et avec son expérience pastorale. Personnellement, je compte sur son engagement (…) lorsqu’il s’agira de traduire en actes les nombreuses préoccupations des femmes. (cath.ch/kath.ch/mp)
Une force pour soutenir Mgr Felix Gmür
«Comme responsable d’espaces pastoraux durant de nombreuses dans le canton de Lucerne puis en Argovie, le chanoine Josef Stübi a de grandes expériences pastorales, il est à l’écoute des préoccupations des fidèles. Et il sera donc capable de répondre aux besoins de notre diocèse», déclare l’abbé Georges Schwickerath, vicaire épiscopal pour la région Ste-Vérène (Berne, Jura, Soleure) du diocèse de Bâle.
«J’ai eu l’occasion de rencontrer Josef pendant les quatre semaines de formation continue offertes lors de notre congé sabbatique. Mais je me réjouis de faire davantage connaissance avec lui en sein du Conseil épiscopal. Que l’évêque l’ait personnellement choisi est un signe de confiance très positif. Il sera, pour l’évêque, une force supplémentaire pour le seconder dans les différentes responsabilités diocésaines, mais également au sein de la Conférence des évêques, dans la répartitions des dicastères». (cath.ch/gr)
Maurice Page
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