Les quatre autres membres, comme le cardinal, du conseil d’administration du 612 Humanitarian Relief Fund, l’association en question, vont aussi faire appel. Ils considèrent que leur association poursuit un but seulement humanitaire et non politique, ce qui les exempte de s’enregistrer auprès du registre des sociétés, comme le demande une loi récemment adoptée. En première instance, la juge Ada Yim avait statué que les buts poursuivis par l’association étaient aussi d’ordre politique, soulignant l’engagement de tous les membres dans leur opposition à Pékin.
Le 12 mai dernier, le cardinal Zen avait été brièvement arrêté pour collusion avec des forces étrangères en compagnie de cinq autres membres. Cette charge – qui peut entraîner de lourdes condamnations – n’a cependant pas été retenue par la justice pour l’instant.
Interrogé le 25 novembre par CNN, le cardinal Zen a pris soin d’insister sur le fait qu’il intervenait dans ce procès en tant que simple citoyen de Hong Kong. «Ce n’est pas lié à la liberté religieuse, [elle] n’a pas été endommagée ici», a-t-il insisté.
L’évêque nonagénaire est une des voix les plus critiques vis-à-vis du pouvoir communiste chinois, qu’il accuse de persécuter les croyants en Chine mais pas dans l’enclave de Hong Kong, où les religions sont pour l’heure protégées par la Constitution. (cath.ch/imedia/cd/rz)
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