Face à la course à l’excellence, le pontife de 85 ans a souligné le risque de «négliger la qualité des services de santé territoriaux» ou de les rendre «si bureaucratisés et informatisés que les personnes âgées ou peu instruites se retrouvent de fait exclues et marginalisées».
Et le pape d’appeler les pharmaciens à «aller à la rencontre du besoin réel des gens en compensant certaines carences» et en développant «une certaine capacité d’écoute pour pouvoir conseiller, orienter». Le pontife a également exhorté à «ne pas rester neutres» entre la culture «très envahissante» du «consumérisme et du déchet» et la culture «du soin, de l’autre». «Le choix s’impose, a-t-il insisté, parce que le cri de la terre et le cri des pauvres appellent à la responsabilité».
Au fil de son discours, le pape a aussi prôné le modèle des populations autochtones d’Amazonie, qui grâce aux thérapies naturelles connaissent l’art du «vivre bien» (Buen Vivir). À ne pas confondre avec la «dolce vita, se la couler douce», a-t-il précisé.
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