« Chers frères et sœurs, ces derniers mois nous prions tant pour la paix », s’est attristé le pape en sortant de ses notes au terme de son discours prononcé dans l’église du Sacré-Cœur de Manama. Il a alors évoqué l’accord signé le 2 novembre entre les rebelles du Tigré et le gouvernement éthiopien, qu’il a vu comme « une espérance ».
Deux ans après le début du conflit, les parties se sont engagées à une « cessation des hostilités », à l’issue de 10 jours de négociations en Afrique du Sud. Le pape François a encouragé « tout le monde » à « soutenir cet engagement pour une paix durable, afin qu’avec l’aide de Dieu, l’on continue à parcourir les chemins du dialogue et que le peuple retrouve rapidement une vie sereine et digne ».
Lors de l’angélus du 23 octobre dernier, le pontife avait exprimé son inquiétude face à la « persistance » du conflit en Éthiopie, et avait encouragé à « trouver des solutions pour une paix durable dans tous les pays », demandant un « effort concret de réconciliation » à toutes les parties.
Au Bahreïn, avant de conclure son discours, le chef de l’Église catholique a aussi mentionné « l’Ukraine martyrisée », invitant à « ne pas oublier de prier » pour « que la guerre finisse ». (cath.ch/imedia/cd/mp)
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