Après un peu plus d’une heure de vol, comme il en a pris l’habitude depuis le début de son pontificat, le pape François a tenu à saluer les journalistes qui l’accompagnent. Debout, il a confié au micro avoir «très mal» et qu’il ne pourrait pas se déplacer dans l’allée pour serrer la main des 68 journalistes installés à bord de l’appareil.
Ne se sentant pas de «faire le tour», il a proposé aux journalistes de venir à lui; une première depuis son élection en 2013. Assis sur un siège, le chef de l’Église catholique a ainsi salué les journalistes un à un. Il a confié à l’un d’entre eux qu’il souffrait parce qu’il avait bénéficié la veille d’une séance de kinésithérapie.
Lors de ses déplacements, le pontife est toujours accompagné de son assistant de santé personnel, l’infirmier Massimiliano Strappetti.
À l’aéroport, le pape a été accueilli par le roi de Bahreïn, Hamed ben Issa Al Khalifa, ainsi que par le nonce local, Mgr Eugene Martin Nugent, qui représente aussi le Saint-Siège au Koweït et au Qatar. Le prince héritier et trois autres enfants du roi ont également salué le pontife. Le Bureau de presse du Saint-Siège a fait savoir que le roi et le pape devaient ensuite saluer le grand-imam d’Al-Azhar.
La délégation doit ensuite se rendre au Palais d’Al-Sakhir où le pape François prononcera à 18h30 (16h30) le premier des six discours de son périple devant les autorités du pays, des membres de la société civile et le corps diplomatique. Dans la soirée, le pontife rejoindra la ›Résidence papale’, à 500 mètres du Palais, dans le complexe d’Al-Sakhir, où il dînera en privé à 19h10 (17h10).
François devient le premier pontife à visiter ce petit pays de la Péninsule arabique. (cath.ch/imedia/hl/bh)
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