Les manifestants ont interpellé les évêques sur les cas d’abus sexuels et leur traitement par l’Église. Un an après la Ciase, ils regrettent le manque de changements au sein de l’institution, rapporte le quotidien La Croix.
Le rassemblement initié par le collectif Agir pour notre Église, a été organisé à la suite des révélations d’abus concernant l’ancien évêque de Créteil, Mgr Michel Santier.
Un an après la publication du rapport Sauvé, les manifestants ont regretté le manque de véritables actions de la part des évêques. Après le rapport de la Ciase, il y a un un an, ils étaient dans l’attente de changement, mais le silence se poursuit. Le «silence« et la «confiance« et la «vérité« reviennent sur les pancartes de la trentaine de participants rassemblée aux abords de Notre-Dame de Paris. Organisé à la hâte sur les réseaux sociaux, la manifestation n’a rassemblé qu’un nombre restreint de personne.
À Lyon, une quarantaine de personnes se sont retrouvées devant la cathédrale Saint-Jean, dimanche après-midi, pour dire que «le silence est une participation au mal«. Mais la mobilisation s’est surtout tenue sur les réseaux sociaux. Sur Twitter, le hashtag #SortonsLesPoubelles, demandant aux évêques d’agir en vérité et avec transparence, avait été utilisé plus de 1 600 fois.
Des catholiques ont ainsi posté des photos d’eux devant une église, un évêché, ou même Place Saint-Pierre, accompagnées de messages tels que «Pour une Église sûre«, «Pas de confiance sans vérité«, et «Sépulcres blanchis«.
La Croix relève que toutes les sensibilités de l’Église étaient représentées, depuis les influenceurs sur tiktok, jusqu’aux prêtres traditionalistes en passant par les dominicains. (cath.ch/cx/mp)
Maurice Page
Portail catholique suisse
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