Mais, a-t-il ajouté, Moscou est conscient que la loi ukrainienne interdit toute négociation avec la Russie, en répondant aux médias qui l’interrogeaient sur la proposition d’Emmanuel Macron faite au pape François.
Le président français, reçu au Vatican lundi 24 octobre, a demandé au pontife d’appeler Vladimir Poutine, le patriarche orthodoxe russe Cyrille et le président américain Joe Biden afin de «favoriser le processus de paix» en Ukraine. Il avait cependant précisé la veille, lors du sommet interreligieux organisé à Rome par la Communauté de Sant’Egidio, qu’«une paix est possible» en Ukraine quand les Ukrainiens le voudront «dans les termes qu’ils auront décidés».
«Si tout cela fait partie des efforts visant à rechercher un règlement possible, cela peut être considéré positivement. Mais d’un autre côté, cette déclaration ne dit rien sur le fait que quelqu’un doit appeler le président (ukrainien Volodymyr Zelensky, ndlr) et examiner la base juridique qui interdit toute négociation avec la partie russe», a relevé Dmitry Peskov.
«Nous sommes prêts à discuter de tout cela avec les Américains, avec les Français et avec le souverain pontife. La Russie est ouverte à tous les contacts, mais nous devons garder à l’esprit que l’Ukraine a codifié la non-continuation des négociations», a ajouté le diplomate russe cité par l’agence Interfax. (cath.ch/interfax/be)
Jacques Berset
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