Le président a raconté avoir discuté de cette thématique «à l’initiative du pape». Emmanuel Macron lui a déclaré qu’il n’aimait pas «le mot euthanasie», lui préférant celui de «fin de vie» parce qu’il considère que «la mort, c’est un moment de vie, pas un acte technique».
Le pape François, qui avait assuré devant des élus du nord de la France trois jours plus tôt qu’»on ne peut demander aux soignants de tuer leurs patients», n’aurait en revanche pas mis en garde le président, considérant que c’était à l’Église de France de prendre part au débat, affirme Le Figaro.
Le président a insisté sur la légitimé du débat que le gouvernement d’Élisabeth Borne a lancé, considérant que la situation de «désespérance et de déchéance» dans laquelle se trouvent certains malades – il a cité «la maladie de Charcot» – est «une vraie question» et qu’il ne comptait pas «préempter le débat». «Ma mort m’appartient-elle? C’est une question intimidante, je ne suis pas sûr d’avoir la réponse», s’est-il interrogé.
Emmanuel Macron a aussi rapporté avoir évoqué l’actualité internationale, notamment la Russie et l’Ukraine, mais aussi le Liban, le Congo et l’Arménie, en guerre contre l’Azerbaïdjan. Présent dans la délégation, l’écrivain Sylvain Tesson, qui a récemment écrit une tribune pour défendre le pays du Caucase, s’est dit content que le pape et le président ait abordé ce sujet.
Il a confié au Point avoir directement interpellé le ›bras droit’ du pape, le cardinal secrétaire d’État Pietro Parolin, lui demandant de venir au secours du «premier royaume chrétien» de l’histoire. Ce dernier lui aurait répondu que la diplomatie vaticane «n’est pas là pour condamner». (cath.ch/imedia/ak/mp)
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