Né à Rome en 1962, Marco Impagliazzo rejoint la communauté de Sant’Egidio dans sa jeunesse. Il en devient le président en 2003. Il fait partie des nombreux membres de Sant’Egidio promus par le pape: le cardinal Matteo Zuppi, archevêque de Bologne, créé cardinal en 2019 et nommé président de la Conférence des évêques d’Italie par François en 2022; Mgr Vincenzo Paglia président de l’Académie pontificale pour la vie depuis 2016; ou encore Matteo Bruni, directeur du Bureau de presse du Saint-Siège depuis 2019.
Comme le fondateur de Sant’Egidio Andrea Riccardi, Marco Impagliazzo est diplômé d’histoire, qu’il a d’abord enseigné à Pérouse puis à l’Université pontificale urbanienne à Rome de 1998 à 2000. Depuis 2006, il est professeur d’histoire contemporaine à l’Université Roma Tre, spécialisé en histoire de la paix. Ses études initiales portaient sur l’Église catholique en Algérie au XIXe siècle et sur l’Algérie post-coloniale. Il a aussi travaillé sur le génocide arménien, sur les persécutions des juifs et sur l’histoire religieuse de Rome, de l’Italie et de l’Église dans le monde.
En 2000, il était consultant historien pour l’organisation du Grand Jubilé au Vatican. De 2012 à 2014, il a dirigé la chaire Andrea Riccardi du Collège des Bernardins à Paris en assurant un cours sur la mondialisation.
Diplômé de journalisme depuis 1998, l’Italien a collaboré entre 1997 et 2007 à L’Osservatore Romano, le journal officiel du Saint-Siège. Il collabore avec le journal officiel de la conférence des évêques d’Italie, L’Avvenire, depuis 2001.
Par ailleurs, Marco Impagliazzo est déjà membre du dicastère pour les Laïcs, la famille et la vie. Il a été consulteur au Conseil pontifical pour la culture et au Conseil pontifical pour les migrants.
Dans un procès canonique de canonisation, un consulteur historique doit apporter son expertise pour aider le dicastère pour la Cause des saints à évaluer la valeur d’une Positio – soit le dossier compilé sur la vie d’une personne présumée sainte. Le dicastère compte plus d’une trentaine de consulteurs historiques.
Les consulteurs historiques sont en particulier importants pour les cas anciens. Ils vérifient la valeur «scientifique» du dossier avant qu’il ne soit confié à des consulteurs théologiques. (cath.ch/imedia/cd/rz)
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