Le pape a encouragé ces religieux évangélisateurs présents dans 70 pays à être «toujours prêts à partir». Il a salué particulièrement leur engagement pour l’environnement, alors que «notre mère Terre nous nourrit sans rien demander en retour».
Dans un monde «encore esclave de l’égoïsme et de plein de contradictions, […] seul l’Évangile peut garder la lumière de l’espérance allumée», a souligné le pape. Et de citer notamment «les guerres et les conflits qui versent leur sang sur l’histoire humaine, la situation angoissante de millions de migrants et de réfugiés, une économie qui rend les riches toujours plus riches et les pauvres toujours plus pauvres».
Le pontife a encouragé les oblats à être témoins de l’espérance «dans un monde qui semble l’avoir perdue». Pour le pape, ce sont les pauvres qui «enseignent le chemin de l’espérance», qu’ils parviennent à trouver «dans les situations les plus difficiles». Enfin, le pape a invité les religieux, qui viennent d’élire leur nouveau Conseil général, à cultiver la communion «avec tout le monde sans exception».
Fondés par le Père Eugène de Mazenod, les oblats de Marie Immaculée ont ouvert leur première mission étrangère au Canada en 1841. La congrégation, qui a géré la majorité des pensionnats autochtones canadiens – visés pour mauvais traitements – a été sous le feu des projecteurs au moment du voyage du pape dans le pays, en juillet dernier.
Après avoir tardé à ouvrir leurs archives, les religieux ont récemment entamé une collaboration avec le Centre national pour la vérité et la réconciliation (CNVR). Une affaire à laquelle le pape n’a pas fait allusion dans son discours. (cath.ch/imedia/ak/rz)
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