La Haute Cour espagnole donne ainsi raison à la Fondation espagnole des juristes chrétiens, Abogados Cristianos, qui dénonçait l’ACAI pour avoir dissimulé aux femmes les conséquences possibles d’un avortement.
En réponse à l’une des questions fréquemment posées sur son site web, l’ACAI indiquait que «L’interruption de grossesse est une opération qui ne laisse aucune séquelle, de sorte que lorsque vous tomberez enceinte, ce sera comme si vous n’aviez pas eu d’avortement auparavant. Il n’y a pas non plus de risque de stérilité lié à un ou plusieurs avortements. L’avortement est l’intervention chirurgicale la plus fréquente en Espagne qui ne laisse aucune séquelle et l’incidence des complications est très faible».
Dans un arrêt du 14 septembre, la Cour suprême a rejeté le recours et le pourvoi en cassation formés par l’ACAI contre l’arrêt du tribunal provincial d’Oviedo de janvier 2020 pour «absence de justification de l’intérêt du tribunal».
La Haute Cour confirme également la condamnation de l’ACAI à payer les frais de procédure et à publier le jugement sur sa page web.
La présidente d’Abogados Cristianos, Polonia Castellanos, s’est réjouie que «la justice ait enfin été rendue contre une organisation qui, par appât du gain, a menti à de nombreuses femmes en les encourageant à avorter comme si elles étaient exemptes de graves séquelles».
En outre, Mme Castellanos a annoncé que «compte tenu de la gravité de la sentence», elle enverra le jugement à tous les département de la santé d’Espagne «afin qu’ils résilient tout contrat avec les centres d’avortement concernés».
Elle a exhorté également la ministre de l’égalité, Irene Montero, «à faire une déclaration sur cet arrêt qui condamne les centres d’avortement pour avoir menti aux femmes» et demande «la suppression des subventions et de l’argent public à ces entreprises». (cath.ch/ag/mp)
Maurice Page
Portail catholique suisse
https://www.cath.ch/newsf/cliniques-divg-espagnoles-condamnees-pour-publicite-mensongere/