Dans sa méditation lors de la prière mariale, le pontife s’est arrêté sur une caractéristique de l’amour de Dieu, qu’il a définie comme « l’inquiétude du manque ». « Celui qui aime, a-t-il souligné, se soucie de celui qui manque, se languit de celui qui est absent, cherche celui qui est perdu, attend celui qui s’est égaré. »
« Dieu n’exclut personne », a martelé le chef de l’Église catholique, en commentant l’évangile du jour de la brebis perdue. « Dieu nous attend toujours à bras ouverts, quel que soit le contexte de notre vie dans lequel nous sommes perdus », a-t-il poursuivi, en insistant : Dieu « n’est pas ›tranquille’ si nous nous éloignons de Lui, il est affligé. […] Dieu souffre de notre éloignement ».
Le pape a alors demandé aux chrétiens d’avoir la même attitude que Dieu. « Portons-nous cette inquiétude intérieure, ou sommes-nous sereins et imperturbables entre nous ? […] Sommes-nous à l’aise entre nous, tranquilles et béats dans nos groupes […], sans compassion pour ceux qui sont éloignés ? », a-t-il questionné.
En concluant, le pontife de 85 ans a suggéré de penser à un proche éloigné de la foi, « qui n’a peut-être jamais entendu quelqu’un lui dire : ›Tu sais, tu es important pour Dieu… Tu ne le cherches pas mais Lui il te cherche’. »
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