Ce projet vise à soutenir trois hôpitaux et quatre centres de soin ambulatoires. Il est patronné par le dicastère pour le Service du développement humain intégral et financé notamment par plusieurs institutions ecclésiastiques, dont la Fondation papale, par des conférences épiscopales et par les gouvernements hongrois et italien.
En présence du cardinal Mario Zenari, nonce apostolique en Syrie depuis 14 ans, le pape a déploré le «nombre indéterminé de morts et de blessés, […] la destruction de quartiers et de villages entiers, ainsi que des principales infrastructures, y compris les hôpitaux». Comparant le sort des «quelques 14 millions de personnes déplacées à l’intérieur du pays et de réfugiés» à l’épisode biblique de la fuite en Égypte, il a estimé que le conflit syrien constituait «l’une des crises les plus graves au monde».
«Face à cette immense souffrance, l’Église est appelée à être un «hôpital de campagne», à soigner les blessures tant spirituelles que physiques», a assuré le chef de l’Église catholique. Il a rendu hommage à l’initiative, considérant que les fruits récoltés étaient «doubles» parce que ces hôpitaux venaient à la fois «soigner les corps et réparer le tissu social».
Le pontife a enfin insisté sur l’importance de «promouvoir cette mosaïque de coexistence exemplaire entre les différents groupes ethnico-religieux qui caractérise la Syrie». (cath.ch/imedia/cd/bh)
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