Dans son discours, le pontife a recommandé à ces consacrés vivant dans le monde d’amener dans l’Église «un souffle du monde», et de le faire «avec douceur, sans revendications». Il les a invités spécialement à agir dans «les contextes ecclésiaux bloqués par le cléricalisme», dans les sociétés «où les droits de la femme sont niés», et «là où la fatigue et la douleur sont les plus fortes».
Les instituts séculiers regroupent des laïcs hommes ou femmes engagés dans tous les milieux; qui veulent suivre le Christ en vivant, en plein monde, leur consécration baptismale et les multiples conseils de l’Évangile; offrande concrétisée par un lien reconnu par l’Église: vœux, engagement, promesse; avec le soutien d’une vie fraternelle. Source: Centre romand des vocations (CRV)
Le pontife a aussi encouragé la mission des instituts dans tous les lieux de la politique, de la société, de la culture, «où l’on renonce à penser, où l’on se conforme au courant dominant ou à sa propre convenance». Il les a engagés à incarner une Église «non pas séparée du monde», mais «immergée dans le monde», accueillant celui-ci «avec toutes ses fatigues et ses beautés».
«L’Église n’est pas un laboratoire pour se tranquilliser et se reposer, non. L’Église est une mission», a ajouté le pape François en sortant de son texte. Et de suggérer aux membres d’instituts séculiers d’avoir des paroles «incarnées», nourries de la vie des personnes «et non pas d’idées abstraites». «Personne ne rend témoignage avec des idées abstraites. Soit tu évangélises par ta vie, (…) soit tu es incapable d’évangéliser», a-t-il martelé.
«Vous n’êtes pas toujours connus et reconnus par les pasteurs et ce manque d’estime vous a peut-être conduits à vous retirer, à vous soustraire au dialogue, et cela ne va pas», a également souligné le pontife. Il a souhaité que les pasteurs soient à leur côté. Enfin, il a demandé aux consacrés de prier pour lui, en insistant: «Faites-le avec le cœur». (cath.ch/imedia/ak/rz)
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