Le Rapport synodal suisse se structure sur trois axes principaux: «Les expériences faites durant la démarche synodale en Suisse», «Les résultats des questionnaires et des débats» et «Perspectives». Il a été finalisé à partir des remarques et souhaits d’adaptation de l’Assemblée synodale suisse réunie le 30 mai 2022, à l’abbaye d’Einsiedeln (SZ). Cette Assemblée avait pour mission de regrouper les rapports issus de la phase diocésaine du Synode pour constituer un rapport national global.
La tâche de la rédaction finale a été confiée à la Prof. Eva-Maria Faber (Haute école de théologie de Coire) et à Philippe Hugo (directeur du CCRFE à Fribourg).
En Suisse, les débats et les questionnaires synodaux ont renforcé la prise de conscience de l’importance du baptême pour la vie de l’Eglise. Il a été souligné le fait qu’une Eglise synodale reconnaît de plus en plus «la dignité de prêtre, de prophète et de roi» de tous les baptisés ainsi que leur vocation.
Le processus synodal aux niveaux local, diocésain et national visait à réfléchir sur la synodalité de l’Eglise et a recueillir des expériences à ce sujet. Où réussit-elle et où échoue-t-elle? La situation pastorale de l’Eglise catholique en Suisse ainsi que les défis qu’elle rencontre étaient au centre de ce processus.
Deux points ont été mis particulièrement en exergue. D’une part, il s’agit de surmonter l’expérience d’exclusion de nombreuses personnes de la pleine participation à la vie de l’Eglise. (femmes, LGBT, jeunes, divorcés-remariés). D’autre part, le rapport national suisse aborde de manière critique le cléricalisme encore trop présent
Le Rapport national suisse de dix pages est disponible dans les trois langues nationales. (cath.ch/com/mp)
Maurice Page
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