Le film documentaire Tales of the Purple House d’Abbas Fahdel traite de la crise au Liban, aborde la guerre en Ukraine – et rayonne malgré tout d’espoir, a déclaré à kath.ch le président du jury Lukáš Jirsa.
«Nous sommes rapidement tombés d’accord. Le film impressionne à tous les niveau : Il est bien réalisé sur le plan cinématographique. Il pose des accents artistiques. Et il correspond au profil du jury œcuménique : le film rayonne d’espoir dans un contexte de désespoir.»
Le film de trois heures et quatre minutes est exigeant pour les spectateurs. «Il va à l’encontre de nos habitudes visuelles, où la télévision nous explique la misère du monde en 30 secondes.» Il raconte la vie d’une famille au Liban. Il commence peu avant le début de la pandémie de coronavirus et se termine après le début de la guerre en Ukraine. On y voit également un enfant réfugié de Syrie.
«Nous voyons des images d’un pays en crise. Bien que le pays soit plongé dans le chaos, la vie quotidienne continue. Dans l’environnement proche, les gens s’entendent très bien, qu’ils soient chrétiens ou musulmans», note e président du jury œcuménique. En ce sens il donne de l’espoir. ,
Mention pour Tengo sueños eléctricos
Le film Tengo sueños eléctricos a reçu une mention du Jury œcuménique. «Il touche des problèmes sociaux et familiaux. Il s’agit d’une jeune femme au Costa Rica et de son passage à l’âge adulte, notamment sa sexualité. Mais elle vit dans un environnement difficile : ses parents ont divorcé, son père est violent» explique Lukáš Jirsa. «Ce n’est pas le cycle de la violence qui a le dernier mot, mais il y a de l’espoir même lorsque cela semble difficile, voire impossible.» (cath.ch/kath.ch/mp)
Maurice Page
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