Barbara Ludwig, kath.ch/traduction et adaptation: Raphaël Zbinden
Au moins 10% des femmes qui ont eu recours à un avortement regrettent leur geste, assure Beatrice Gall, responsable des médias de la «Marche pour la vie». «Elles réalisent que leur enfant est mort et qu’elles ne le tiendront jamais dans leurs bras». C’est ce type d’arguments que la manifestation met en avant cette année pour promouvoir le délai de réflexion.
Selon les organisateurs de la 12e Marche, qui se tient généralement à Zurich, les personnes concernées devraient prendre leur temps, chercher des possibilités de soutien pour une vie avec un enfant et réfléchir à ce dont elles ont besoin pour pouvoir l’accueillir.
La «Marsch fürs Läbe» reprend ainsi la demande de l’initiative populaire «La nuit porte conseil», qui veut introduire un jour de réflexion avant toute interruption de grossesse. L’initiative a été lancée en décembre 2021 par les conseillères nationales UDC Andrea Geissbühler (BE) et Yvette Estermann (LU).
Elle se trouve encore au stade de la récolte de signatures. Une autre initiative lancée par les deux politiciennes, intitulée «Sauver les bébés viables», s’oppose aux avortements tardifs. Les deux textes seront présentés lors de la manifestation. Yvette Estermann doit prendre la parole à cette occasion. Plusieurs personnalités chrétiennes sont attendues à la marche, dont Mgr Marian Eleganti, ancien évêque auxiliaire de Coire. (cath.ch/kath/bal/rz)
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