Le pontife a eu une pensée particulière pour les familles des 215 victimes de cette tragédie, et plus largement pour son «cher peuple libanais».
Il a prié pour que «chacun puisse être consolé par la foi mais aussi «conforté par la justice et la vérité», insistant sur le fait que cette dernière « ne peut jamais être cachée». L’enquête menée par le gouvernement a été vivement critiquée au sein de la société libanaise et n’a pour l’heure pas abouti.
Le pape François a une nouvelle fois encouragé la communauté internationale à prendre part dans la reconstruction du pays, durement frappé par une récession économique, amplifiée par une impasse politique et une forme de désagrégation sociale.
L’explosion du port de Beyrouth, résultant de la déflagration accidentelle de 2’750 tonnes de nitrate d’ammonium entreposées sur le port, correspond symboliquement à la crise généralisée qui frappe le pays du Cèdre actuellement.
Le message du pape intervient quelques jours après que de fortes tensions ont surgi entre les communautés religieuses du Liban. L’arrestation d’un évêque maronite revenant d’Israël par des membres du Hezbollah a provoqué une vive controverse entre l’épiscopat maronite et l’organisation islamiste chiite qui tient une grande partie du pays.
François a affirmé à plusieurs reprises souhaiter se rendre au Liban, et un projet de voyage en juin a même été annulé en raison notamment de la condition physique du pontife. Interrogé par I.Média Mgr Paul Richard Gallagher a évoqué le projet d’un déplacement du pape en novembre prochain lors du voyage du pape François au Canada. Il a estimé qu’il aurait lieu après l’élection présidentielle, qui doit aboutir à la fin du mandat du président Michel Aoun le 31 octobre. (cath.ch/imedia/cd/bh)
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