Le pape François a atterri à Québec, berceau du christianisme canadien, deuxième étape de son voyage au Canada, à 14h42, après quelque 4h de vol, a constaté l’agence I.MEDIA. Descendu de l’avion grâce à une plate-forme élévatrice, le pape de 85 ans a été reçu par des autorités locales sans cérémonie officielle, celle-ci ayant déjà eu lieu à Edmonton le 24 juillet.
En sortant de l’aéroport, le pape a été salué par les Québécois sur une bonne partie du chemin, jusqu’à la Citadelle de Québec, où il avait rendez-vous avec les dirigeants du pays. Sortis sur leurs balcons, postés dans les rues derrière des barrières de sécurité, nombreux étaient venus voir le passage de la voiture de l’homme en blanc. Des images qui tranchaient avec la réserve ressentie à Edmonton, où les signes de la présence du pape étaient rares et la participation timide.
Le nombre de participants a dû être revu à la baisse dans tous les événements albertiens, à Maskwacis, au stade d’Edmonton et au Lac Sainte-Anne. Relativisant l’assistance souvent clairsemée, les organisateurs ont expliqué que la visite du pape se voulait «plus humble, plus simple et plus réduite».
«Notre priorité a été de mettre l’accent sur la participation des survivants des pensionnats et des externats, des aînés et des gardiens du savoir», a précisé à l’agence I.MEDIA Erika Jacinto, une des porte-parole de l’organisation. Bien que des milliers de billets aient été réservés aux organisations autochtones locales et nationales, «le délai de planification était très court», a-t-elle reconnu.
En outre, «de nombreux survivants âgés n’étaient pas physiquement en mesure de participer à un long voyage» ou à tous les événements auxquels ils étaient inscrits, «compte tenu de l’impact émotionnel et physique», a souligné Erika Jacinto. En revanche, les événements ont été largement diffusés en direct vidéo et dans 12 langues autochtones, afin de permettre à des communautés de toutes les provinces de participer à ce «pèlerinage historique».
Pour le provincial jésuite Erik Oland, qui a participé aux rencontres, la discrétion entourant ce voyage pourrait s’expliquer en partie par «un respect pour le pape». « Nous savons qu’il est fatigué, que chacune de ces rencontres doit être de moins d’une heure, qu’il ne doit pas fait plus de 15 pas à la fois… il s’agit de préserver l’énergie du pape, afin qu’il reste concentré sur la raison première de sa visite: nos frères et sœurs autochtones». (cath.ch/imedia/ak/rz)
I.MEDIA
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