«Jeune, lève-toi et sois témoin». À cette invitation retenue comme thème de ce pèlerinage européen des jeunes (PEJ), plus de 11’000 pèlerins, âgés de 16 à 35 ans, ont répondu, rapporte le site Vatican News. Venus principalement d’Espagne, du Portugal et d’Italie, mais aussi d’Allemagne, du Liban, de Hongrie, de Pologne ou encore du Brésil, ces jeunes marcheront durant quatre jours sur onze chemins différents –itinéraires officiels du pèlerinage traditionnel-, qui les mèneront tous au célèbre sanctuaire de la pointe nord-ouest de l’Espagne.
Le PEJ est organisé par l’archidiocèse de Saint-Jacques-de-Compostelle et la sous-commission pour la jeunesse et l’enfance de la Conférence épiscopale espagnole (CEE). Le premier s’est déroulé en 1993 –avec 30’000 participants– et le dernier en date remonte à l’année 2010.
Le père Raúl Tinajero, directeur du département de la pastorale des jeunes de la CEE, cité par ACIPrensa, souhaite que cet évènement puisse «revitaliser la pastorale des jeunes en Espagne».
Diverses activités seront proposées aux pèlerins: catéchèses, ateliers, conférences, concerts, théâtre et spectacles, réalisés avec l’aide de plus de 400 bénévoles. L’accent sera mis sur le sacrement de la confession, le discernement vocationnel et le synode.
Une veillée aura lieu le samedi 6 août au Monte do Gozo, une colline de Saint-Jacques-de-Compostelle traversée par le Camino francés (chemin du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle), et qui est le premier lieu duquel les pèlerins peuvent apercevoir la cathédrale, objectif de leur périple.
La messe, célébrée le lendemain, sera présidée par le cardinal portugais Antonio Augusto dos Santos Marto, évêque émérite de Leiria-Fatima et envoyé spécial du Pape François. Plus de 50 évêques devraient également être présents.
Le cardinal dos Santos Marto a rappelé aux jeunes, dans un message vidéo, «le scénario de l’Église en chemin synodal, son renouveau évangélique et sa mission de trouver de nouvelles voies, méthodes et langages», et les exhorte à «prendre au sérieux la responsabilité d’aujourd’hui et de demain, du présent et de l’avenir de l’Église et de l’humanité», particulièrement dans le contexte de la pandémie et de la guerre en Ukraine.
Initiée le 31 décembre 2020, avec l’ouverture de la porte sainte de la cathédrale de Compostelle, qui abrite la dépouille de saint Jacques, l’année sainte devait s’achever fin 2021, mais le pape a autorisé sa poursuite en 2022, en raison de la persistance de la pandémie de Covid-19, qui n’a pas permis le déroulement normal des pèlerinages. (cath.ch/vatnews/bh)
Bernard Hallet
Portail catholique suisse
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