Le pape François a évoqué la possibilité d’une rencontre avec Cyrille en septembre au Kazakhstan, en marge d’un rassemblement inter-religieux organisé par le gouvernement kazakh. «Mais nous, les diplomates, faisons tout notre possible pour empêcher que cette rencontre ait lieu, a expliqué l’ambassadeur dans une interview à Radio Liberty. «Elle ne serait pas bénéfique pour le dialogue œcuménique et n’ajouterait pas d’autorité à la capitale apostolique, car il s’agit d’une rencontre avec l’avocat du diable», a déclaré l’ambassadeur.
Andriy Yurash a noté que le pape représentait le domaine de la spiritualité, de la paix, de l’amour et du désir de trouver la compréhension entre tous, et «nous parlons d’une rencontre avec quelqu’un qui justifie constamment le meurtre et le mensonge.»
«Le pape n’a aucune chance de convaincre la corporation des avocats du diable, ce qu’est aujourd’hui l’Église orthodoxe russe. Chaque fois, nous démontrons quelles seront les pertes d’image pour le Saint-Siège. (…) Évidemment, il y a un côté qui souffre injustement», a souligné M. Yurash. (cath.ch/risu/mp)
Maurice Page
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