Dans ce texte, François invite à «des efforts courageux, coopératifs et clairvoyants des leaders religieux, politiques, sociaux et culturels aux niveaux local, national et international», afin de trouver «des solutions concrètes aux graves problèmes croissants auxquels nous sommes confrontés». Il exprime sa préoccupation particulière pour «la perte de la biodiversité» et les nombreuses guerres dans le monde, qui entraînent «des conséquences néfastes pour la survie et le bien-être de l’homme, notamment des problèmes de sécurité alimentaire et une pollution croissante».
Le 266e pape exhorte les nations les plus favorisées à «apporter une aide financière et technologique» aux régions moins prospères du monde, afin de les aider à réduire elles aussi leurs émissions de carbone. Il plaide pour l’accès à «l’énergie propre» et à l’eau potable, pour la promotion d’une agriculture durable, et pour la fourniture d’une éducation et de soins de santé aux plus pauvres.
Le soin de la Maison commune, écrit le pontife, est «une obligation morale pour tous les hommes et toutes les femmes». Et d’inviter à se demander: «Quel genre de monde voulons-nous pour nous-mêmes et pour ceux qui viendront après nous?». Le congrès, organisé au Vatican les 13 et 14 juillet, a pour thème «Résilience des populations et des écosystèmes face au stress climatique». Parmi la trentaine d’intervenants: des experts du Kenya, du Soudan, d’Afrique du Sud, du Sénégal, du Brésil et de la Chinese Academy of Sciences (Pékin). (cath.ch/imedia/ak/rz)
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