Les nouvelles informations portent sur les accusations d’un Américain qui reprochait à Mgr Kentenich d’avoir abusé sexuellement de lui à plusieurs reprises à Milwaukee dans le Wisconsin à la fin des années 1950.
Après que des accusations aient été portées contre le fondateur de Schönstatt en 2020, l’évêque de Trèves Mgr Stephan Ackermann a fait réexaminer les accusations des Etats-Unis par un juriste américain. L’évêché a publié début juillet 2022 une synthèse de l’expertise de 47 pages réalisée par l’avocat.
Les accusations en question avaient déjà fait l’objet d’une enquête dans les années 1990 par l’archidiocèse de Milwaukee. L’évêché américain avait alors considéré que les accusations d’abus n’étaient pas crédibles. Le nouvel examen visait à déterminer si l’enquête antérieure répondait aux critères actuels et si les accusations elles-mêmes devaient être réexaminées et réévaluées. Aujourd’hui «l’expertise de l’avocat ne parvient pas à un résultat clair», indique l’évêché de Trèves.
Il n’existe «aucune preuve directe» de l’époque en question qui appuie ou réfute de manière concluante les accusations. En raison de l’écart temporel et du décès de nombreux témoins clés, les informations sont fortement limitées ou font défaut, précise le rapport.
En mai, l’évêché avait suspendu la procédure de béatification de Kentenich, en accord avec le Vatican. La raison en était les accusations portées contre le fondateur de Schönstatt, entre autres pour abus sexuels et abus de pouvoir, rendues publiques en 2020. Mgr Ackermann avait fait savoir qu’il y avait des questions non résolues qui ne pouvaient pas l’être dans le cadre du processus de béatification. (cath.ch/kna/mp)
Maurice Page
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