«Dans les difficultés et les épreuves, est-ce que je me décourage?». Telle est la question posée par le pape François à la foule de fidèles rassemblés sur la place Saint-Pierre en ce jour férié dans la région de Rome. Retraçant «l’apprentissage» de la foi de Pierre, son successeur a rappelé que l’apôtre avait été «horrifié» à l’idée de la croix. «Mais à la fin de sa vie, il a témoigné du Seigneur avec courage, jusqu’à être crucifié», a-t-il expliqué.
«Le chemin de la foi n’est jamais une promenade de santé», a-t-il alors insisté, reconnaissant que face aux «rudes épreuves de la vie, tout semble vaciller». Dans ces moments difficiles, «nous sommes enclins à protester auprès du Seigneur», lui demandant des chemins moins pénibles.
Mais ce «drame intérieur» fait partie de l’expérience chrétienne, a souligné le pontife, appelant à faire des souffrances rencontrées «une occasion de grandir dans la confiance au Seigneur». «Car c’est lui […] qui nous délivre de tout mal et nous conduit en sécurité au ciel», a-t-il conclu.
Après la prière mariale, le pape a une nouvelle fois pris la parole pour implorer la fin de la guerre en Ukraine. Il a ainsi déploré le bombardement qui a touché le centre commercial de Krementchouk, dans le centre du pays, le 27 juin, faisant au moins 18 morts et plusieurs dizaines de blessés.
Assurant porter «tous les jours dans le cœur la chère Ukraine martyrisée», le pape a souhaité ardemment voir la fin de «cette guerre folle». Il a invité la foule à «persévérer sans se lasser dans la prière pour la paix».
«Que le Seigneur ouvre ces chemins de dialogue que les hommes ne veulent pas ou ne parviennent pas à trouver», a ajouté le chef de l’Église catholique, demandant aussi des secours pour «la population ukrainienne si souffrante». (cath.ch/imedia/bh)
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