«Le pape François prie pour les victimes et pour le pays, douloureusement touchés en un moment de célébration, et les confie au Seigneur, afin qu’il envoie son Esprit pour les consoler», est-il indiqué. Le communiqué mentionne «la mort de dizaines de fidèles, dont de nombreux enfants».
Des hommes lourdement armés, munis d’explosifs et d’armes à feu, ont attaqué une église catholique dans l’État d’Ondo, dans le sud-ouest du Nigeria, selon le gouvernement et la police. Cette attaque s’est produite pendant la messe matinale à l’église catholique Saint-François dans la ville d’Owo, dans le sud-ouest du Nigeria, habituellement épargnée par les djihadistes et les bandes criminelles actifs dans d’autres régions du pays, relève l’AFP.
L’attentat n’a pas été revendiqué et le bilan humain n’est pas encore connu, mais les victimes sont nombreuses. Le président Muhammadu Buhari a condamné le «meurtre odieux de fidèles». Le gouverneur de l’État d’Ondo, Oluwarotimi Akeredolu, a appelé dans son communiqué les forces de sécurité à retrouver les assaillants après cette «attaque ignoble et satanique».
Le Nigeria est un pays frappé par l’insécurité sur plusieurs fronts. Une insurrection djihadiste fait rage depuis 12 ans dans le nord-est du pays, les gangs de pilleurs et de kidnappeurs terrorisent le nord-ouest et centre, tandis que le sud-est est le théâtre de mouvements séparatistes. (cath.ch/imedia/cv/gr)
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