Quelque trois mois après l’invasion russe en Ukraine, le pontife a fait observer aux diplomates accrédités près le Saint-Siège – mais non résidents à Rome – que la plupart des Européens croyaient que la guerre n’était «qu’un lointain souvenir».
Cette tragédie, a constaté le pape, a cependant fait aussi «émerger le meilleur de l’humanité». Les images parfois «atroces» de souffrance et de mort ont inspiré la solidarité, reconnaît-il en saluant les pays qui accueillent les réfugiés «sans se soucier des coûts».
Mais «il existe de nombreux autres conflits dans le monde qui ne reçoivent pas ou peu d’attention, spécialement dans les médias», a ajouté le pape, évoquant largement «toutes les situations d’injustice». Et de prévenir: «Le degré d’indignation exprimé, le soutien humanitaire offert et le sentiment de fraternité éprouvé pour ceux qui souffrent ne doit pas être fondé sur la géographie ou sur l’intérêt personnel».
Appelant pour toutes les injustices «une réponse unie de la part de la communauté internationale», le pontife a souligné le rôle privilégié des ambassadeurs. Il les a encouragés à ne «jamais perdre l’espérance» dans leurs efforts pour construire un monde où «les différends sont résolus par des moyens pacifiques».
I.MEDIA
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