Avec un genou souffrant, le pape a tenu ses audiences à Sainte-Marthe

Souffrant toujours de son genou droit, le pape François a tenu ses audiences à la maison Sainte-Marthe du Vatican, où il réside, et non pas au palais apostolique, ce 2 mai 2022, pour éviter les déplacements.

Parmi les hôtes qui se sont succédé à lamaison Sainte-Marthe: la Fédération internationale des pharmaciens catholiques, initiée par des Belges et des Français.

«Cette audience devait avoir lieu au palais apostolique, mais à cause de mon genou elle a lieu ici», a expliqué d’emblée le pontife dans son discours devant les dirigeants de cet organisme fondé en 1950 et siégeant à Bruxelles.

Deux jours plus tôt, en recevant des pèlerins de Slovaquie le 30 avril, le pape avait déclaré que sa jambe n’était «pas bonne», ajoutant même: «elle ne fonctionne pas». Il avait confié que son médecin lui avait demandé de ne pas marcher. «J’aime marcher, mais cette fois je dois obéir au docteur», avait-il expliqué.

Le pape François souffre d’une gonalgie aiguë qui l’empêche de marcher normalement et a entraîné de nombreux changements dans son emploi du temps ces derniers mois. Plus récemment, il a aussi effectué des examens médicaux, annulant pour cette raison plusieurs rendez-vous.

Pour l’heure, l’audience générale du mercredi 4 mai est toujours prévue sur la place Saint-Pierre.

Les pharmaciens sont ›de la maison’

Dans son discours devant les pharmaciens, le pape a salué leur rôle comme «point de référence» durant la pandémie de coronavirus dont le spectre semble s’éloigner, alors que viennent de tomber les restrictions sanitaires en Italie et au Vatican.

Le pape de 85 ans a encouragé les pharmaciens à la «proximité» et à la «familiarité» avec ceux qui fréquentent leur officine, pour contrebalancer un système de santé très «bureaucratique». «Dans les quartiers, a-t-il ajouté en sortant de ses notes, les pharmaciens sont ›de la maison’. On va chez le médecin, mais quand tu vas chez les pharmaciens, tu sonnes et tu les trouves sous la main: ›Prends ceci’ – c’est quelque chose de plus familier, de plus proche.»

L’évêque de Rome a également invité les pharmaciens à promouvoir «une manière saine de s’alimenter» et plus généralement «une vie saine», à rebours «des supercheries d’un faux bien-être». «Le bien-vivre, a-t-il conclu, ne consiste pas à mener ›la belle vie’, mais à vivre en harmonie avec l’environnement, en harmonie avec l’univers, avec tous.» (cath.ch/imedia/ak/bh)

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