Ces civils «souffrent et pleurent», a-t-il insisté, faisant en particulier référence aux plus jeunes et aux plus âgés de la ville de Marioupol, qui subit depuis deux mois les bombardements de l’armée russe. La prière pour la «ville de Marie» est d’autant plus symbolique que le mois de mai est traditionnellement consacré à la Mère de Dieu.
Évoquant ce qu’il perçoit comme une «macabre régression d’humanité», le pape François s’est fait le relais des personnes angoissées qui se demandent «si on est vraiment en train de rechercher la paix». Il a mis en garde contre une «continuelle escalade militaire et verbale» et s’est demandé si tout était fait pour que «les armes se taisent».
Appelant une nouvelle fois à ne pas se rendre à la «logique de la violence, à la perverse spirale des armes», le pontife a exhorté à ouvrir la «voie du dialogue et de la paix». Il réitéré son appel à la mise en place de couloirs d’évacuation pour les civils encore coincés à Marioupol. Il a ensuite enjoint les fidèles présents place Saint-Pierre à un instant en silence. (cath.ch/imedia/cd/rz)
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