Les cardinaux Giuseppe Bertello, Óscar Rodríguez Maradiaga, Reinhard Marx, Sean Patrick O’Malley, Oswald Gracias et Fridolin Ambongo Besungu, ainsi que le secrétaire du Conseil, Mgr Marco Mellino étaient présents à ce conseil créé par François pour l’aider à réformer son administration centrale.
Le cardinal secrétaire d’État Pietro Parolin n’a pas pu participer à cette session en raison de son voyage au Mexique. De même, le pape n’a pas assisté aux séances du 26 avril à cause de sa douleur au genou, avait indiqué le Saint-Siège.
Durant leurs discussions, les cardinaux ont abordé la question de la réception de la nouvelle Constitution apostolique Praedicate Evangelium, qui doit entrer en vigueur le 5 juin . Un «processus possible d’actions» pour accompagner sa mise en œuvre a été évoqué. Il prévoirait aussi «l’évaluation des étapes franchies et des défis à relever», rapporte le communiqué.
Ces indications laissent entendre que l’existence du C7, qui se réunit régulièrement autour du pape, pourrait perdurer les prochains mois. Cette structure, créée pour élaborer la nouvelle constitution, n’est pourtant jamais mentionnée par cette dernière. Certains observateurs se demandaient si elle serait dissoute après l’entrée en vigueur de Praedicate Evangelium. Sans répondre à cette question, le communiqué du Saint-Siège indique simplement qu’une prochaine réunion du Conseil est prévue en juin prochain.
Lors de leurs échanges, les cardinaux et le pape ont aussi discuté de la guerre en Ukraine, et de «la situation sociopolitique, ecclésiale et œcuménique qui en résulte». Le pape François a rendu compte des différentes initiatives prises par lui et la secrétairerie d’État en faveur de la paix.
Dans la matinée du 26 avril, le Conseil a examiné la question du changement climatique et de la COP27 qui se tiendra en Égypte en novembre 2022. Le cardinal Fridolin Ambongo Besungu, archevêque de Kinshasa (RDC), a livré une analyse sur la situation mondiale et les attentes suscitées après la Cop26 de Glasgow en partant de la question: «Pouvons-nous, en tant qu’Église, avec d’autres confessions et religions, donner une voix à ces préoccupations?».
L’automne dernier, quelques semaines avant la tenue de la Cop26, le pape avait réuni au Vatican une trentaine de responsables religieux et une dizaine de scientifiques pour la signature d’un document insolite en faveur du respect de l’environnement. Chrétiens, juifs, musulmans ou encore hindouistes appelaient alors à limiter l’augmentation de la température mondiale à 1,5 degré.
Dans l’après-midi, les membres du Conseil ont poursuivi leur étude – commencée en février – sur le thème de «la femme dans l’Église», avec un exposé de Sœur Laura Vicuña, femme indigène d’Amazonie et membre d’une congrégation de la Famille franciscaine. S’en est suivi un débat entre les membres du Conseil et la religieuse, ajoute le communiqué.
La session du mercredi 27 avril a quant à elle été l’occasion de poursuivre une réflexion sur le service diplomatique du Saint-Siège et le rôle et les activités des nonces apostoliques. C’est le cardinal Osvaldo Gracias qui a introduit la discussion qui a là-encore été suivie d’un débat entre les participants.
Comme à chaque fois qu’ils se retrouvent à Rome, les cardinaux ont tous pu présenter la situation socio-politique et ecclésiale de leur continent d’origine, évoquant des sujets tels que la paix, la santé, la pauvreté, les situations politiques fragiles et les problèmes pastoraux des Églises locales. (cath.ch/imedia/hl/rz)
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