En raison de la fusion des deux organisations, les premiers comptes annuels consolidés de 2021 ne peuvent pas être comparés à ceux des années précédentes, précise le communiqué.
«Ils montrent toutefois que sur le plan financier aussi, la nouvelle œuvre repose sur des bases saines. Les recettes d’exploitation s’élèvent à 98,8 millions et les charges à 89,2 millions», ajoute l’œuvre d’entraide. Elle dégage donc un résultat d’exploitation positif de 9,6 millions, dont une grande partie a été reversée à des fonds existants pour des projets en Suisse et à l’étranger.
En 2021, l’EPER a utilisé 74,3 millions pour ses 217 projets en Suisse et à l’étranger. Dans la coopération au développement, l’EPER a mené des projets à hauteur de 13,8 millions en Afrique, en Asie, en Amérique latine et en Europe. 2,1 millions supplémentaires ont financé des projets de collaboration avec les Églises en Europe de l’Est et au Proche-Orient. L’EPER a fourni une aide humanitaire d’un montant de 16,3 millions aux populations touchées par la sécheresse, les catastrophes naturelles et les conflits armés.
27,6 millions ont été investis dans les projets en Suisse: 17,7 millions pour l’intégration des personnes socialement défavorisées et 9,4 millions pour les consultations juridiques des personnes requérantes d’asile, réfugiées reconnues et d’autres groupes défavorisés. La part des coûts administratifs s’élevait à 14,7 millions, soit 16,5 % des dépenses totales. Elle se situe ainsi bien en dessous de la valeur maximale des ONG certifiées Zewo, fixée à 25%.
La fusion entre l’EPER et Pain pour le prochain est entrée en vigueur le 22 novembre 2021. Depuis le 1er janvier 2022, la nouvelle œuvre est également opérationnelle sous le nom d’Entraide Protestante Suisse (EPER). (cath.ch/com/bh)
Bernard Hallet
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