Le pronostic vital du prêtre n’est pas engagé. Sur Twitter, le ministre français de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a écrit: «Une agression a eu lieu ce matin dans une église à Nice. Le prêtre est blessé. Pas de pronostic vital engagé. Solidarité avec les paroissiens et merci aux forces de l’ordre qui ont interpellé rapidement l’auteur. Le Préfet est sur place».
Les deux victimes, le prêtre poignardé et une religieuse blessée au bras, ont été prises en charge par les sapeurs-pompiers. L’homme serait «manifestement bipolaire» selon une source policière, et n’aurait «pas d’antécédents judiciaires».
L’auteur de l’agression, prénommé Kevin, né en 1991 à Fréjus, de nationalité française, est domicilié à Nice. Il «a spontanément déclaré aux effectifs de police qu’il était de confession juive et qu’en ce jour d’élection il voulait tuer Macron et qu’il s’était finalement rabattu sur une église», selon des sources policières citées par l’AFP.
La ville de Nice, sous le choc, se souvient d’avoir été victime de plusieurs attentats terroristes meurtriers, notamment quand, le 29 octobre 2020, Brahim Aouissaoui, un ressortissant tunisien de 21 ans, avait tué trois personnes à coups de couteau dans la basilique Notre-Dame-de-l’Assomption, de Nice. L’attentat terroriste le plus sanglant a été commis le 14 juillet 2016 par un autre Tunisien, Mohamed Lahouaiej-Bouhlel, un islamiste secrètement radicalisé. Le chauffeur-livreur, né le 3 janvier 1985 à Msaken, dans la banlieue de Sousse, avait foncé sur la foule au volant d’un camion de 19 tonnes, fauchant des dizaines de personnes sur la promenade des Anglais, causant la mort de 86 personnes, avant d’être abattu par la police. (cath.ch/nicematin/be)
Jacques Berset
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