Des voleurs ont pénétré dans l’église du couvent après la veillée pascale. Ils n’ont pas hésité à frapper le Père Wilberth avec un objet contondant et à le tuer. Son corps a été retrouvé le matin de Pâques par un employé de la paroisse.
Selon les médias locaux, la police bolivienne aurait identifié le meurtrier du prêtre: un toxicomane qui fréquentait l’église et connaissait l’environnement, rapport l’agence missionnaire vaticane Fides. La Conférence épiscopale bolivienne a demandé une enquête rapide et précise pour faire la lumière sur ce terrible acte de violence. Dans le même temps, elle dénonce «la culture de la violence qui se développe en Bolivie», comme en témoignent les féminicides, les vols, les meurtres et l’insécurité dans la ville. Elle invitent tous les Boliviens à s’engager à travailler «pour une culture de la paix, dans laquelle nous pourrons tous vivre en fraternité».
Né en 1979, le Frère Wilberth était entré en 2004 dans l’ordre franciscain. Il avait effectué son travail missionnaire à Sucre, Cochabamba, Copacabana, La Paz, Machareti, San Javier et dans la ville de Santa Cruz de la Sierra, au couvent de Saint-François dont il était l’économe. (cath.ch/fides/mp)
Maurice Page
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