Après la traditionnelle prière de midi à la Vierge Marie, le pontife s’est affligé que la ville qui porte son nom, Marioupol, soit devenue «une ville martyre de la guerre épouvantable qui est en train de dévaster l’Ukraine». Alors que les bombardements ont touché un hôpital pédiatrique de cette cité portuaire du sud-est du pays, iI a condamné «la barbarie du meurtre d’enfants, d’innocents et de civils sans défense».
Pour le pape, qui a exprimé sa douleur, «aucune raison stratégique ne tient». La seule issue est de miser «avec décision sur les négociations», a-t-il martelé, demandant aussi des couloirs humanitaires «effectifs et sûrs».
Unissant sa voix «à celle des gens ordinaires qui implorent la fin de la guerre», l’évêque de Rome a une nouvelle fois appelé à écouter «le cri de ceux qui souffrent», et à «cesser cette inacceptable agression armée avant qu’elle ne réduise les villes à des cimetières».
Depuis sa fenêtre du palais apostolique, le pape François a plaidé la cause des réfugiés, saluant «le grand réseau de solidarité qui s’est formé». Il a aussi demandé à toutes les communautés diocésaines et religieuses d’intensifier leur prière pour la paix.
«Dieu est seulement le Dieu de la paix, pas le Dieu de la guerre, et celui qui approuve la violence en profane le nom», a déclaré le pontife, avant d’inviter la foule à prier en silence «pour que Dieu convertisse les coeurs à une ferme volonté de paix».
Depuis le début de la guerre, le pape et le Saint-Siège multiplient les appels et les gestes pour l’Ukraine, en offrant, comme l’a rappelé le cardinal secrétaire d’État Pietro Parolin le 12 mars, «la totale disponibilité du Saint-Siège pour tout type de médiation». (cath.ch/imedia/ak/rz)
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