Le quotidien français précise que cette nomination n’a toutefois pas encore reçu l’agrément du Saint-Siège. Celui-ci est généralement une formalité, même si un épisode délicat s’était déroulé en 2015, le Saint-Siège n’ayant pas accordé l’agrément à Laurent Stefanini dont le nom avait été proposé par le président François Hollande. Le Vatican s’était refusé à toute explication, mais l’homosexualité de l’ancien chef du protocole à l’Élysée avait probablement été une des raisons du blocage.
Si la nomination de Florence Mangin obtenait le feu vert du Saint-Siège, elle deviendrait la deuxième femme à occuper la fonction d’ambassadeur à la Villa Bonaparte.
À 63 ans, la diplomate française connaît l’Italie puisqu’elle a été ministre conseillère à l’Ambassade de France à Rome de 2004 à 2008. En poste depuis 2019 à l’ambassade du Portugal, elle a été directrice pour l’Europe continentale au ministère des Affaires étrangères de 2015 à 2019.
Elle a en outre été en 2014 et 2015 coordinatrice pour la cyber sécurité et les données publiques auprès du Secrétaire général du ministère des Affaires étrangères. De 2009 à 2012, elle fut ambassadrice auprès des Nations Unies et des Organisations internationales à Vienne.
Depuis le départ d’Élisabeth Beton-Delègue, l’ambassade de France près le Saint-Siège est administrée par Max-Olivier Gonnet, Chargé d’affaires par intérim.
La précédente période d’intérim, entre la fin de mission de l’ambassadeur Philippe Zeller, en juillet 2018, et la nomination d’Élisabeth Beton-Delègue, en avril 2019, avait duré 10 mois. (cath.ch/imedia/hl/bh)
I.MEDIA
Portail catholique suisse
https://www.cath.ch/newsf/une-nouvelle-ambassadrice-de-france-pres-le-saint-siege/