Le pape François a approuvé le 13 décembre 2021 ce rescrit signé du cardinal secrétaire d’État Pietro Parolin. Ces trois jours de congé, précise le texte, peuvent être pris à la suite ou séparément, dans les trente jours suivant la naissance de l’enfant. Ce congé vaut aussi pour les adoptions et pour les familles d’accueil.
Le salaire de l’employé sera versé intégralement. Il est tenu en revanche d’avertir ses supérieurs avec un préavis de huit jours, selon la date « présumée » de l’accouchement. Le père sera néanmoins exonéré de préavis si l’accouchement a lieu avant.
Une telle disposition était attendue depuis des années par les familles des employés. Certains expriment toutefois leur déception et considèrent ce délai toujours trop court. Comme ce père de famille contacté par I.MEDIA, qui critique le « décalage » par rapport aux prises de position du magistère encourageant « la présence du père au foyer ».
Une jeune mère, épouse d’un employé, regrette également que le Vatican ne se soit pas aligné sur l’Italie qui accorde 10 jours aux nouveaux pères. Mais « dans le contexte d’économies actuelles, c’est toujours mieux que rien », concède-t-elle.
Par le passé, le pape François a salué publiquement à plusieurs reprises la politique familiale française. Celle-ci a fait passer en juillet 2021 la durée du congé pour le père de 14 à 28 jours. (cath.ch/imedia/ak/mp)
I.MEDIA
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