Abune Antonios avait notamment refusé d’excommunier 3’000 fidèles, sur ordre du pouvoir. Il s’était aussi illustré par un appel public, à la libération « des prisonniers de conscience ». En mai 2007, avec le soutien du gouvernement érythréen, il a avait été remplacé comme patriarche par Abune Dioskoros. Il a alors été placé en résidence surveillée ne recevant que rarement des visiteurs, et sans téléphone. Son éviction sur ordre du gouvernement érythréen a été dénoncée par les autres Églises orthodoxes orientales, qui ont refusé de reconnaître son successeur comme patriarche d’Érythrée. En juillet 2019, les évêques du Saint Synode de l’Église orthodoxe érythréenne ont excommunié Abune Antonios pour hérésie. (cath.ch/ibc/mp)
Ibrahima Cisse
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