Le 4 février 2020, le vicariat de Rome, où le Cardinal Agagianian est mort et enterré, avait demandé de collecter et de lui adresser tous les écrits du cardinal, afin de les étudier et de présenter ensuite une demande à la Congrégation des causes pour l’ouverture officielle du procès de canonisation, rapporte l’agence missionnaire vaticane Fides.
Ghazaros Agagianian, né à Akhaltsikhe (dans l’actuelle Géorgie) en septembre 1895, a joué un rôle de premier plan dans les affaires de l’Église de Rome au cours des décennies qui ont précédé et suivi le concile Vatican II.
Ordonné prêtre de l’Église catholique arménienne le 23 décembre 1917, il rejoint le corps enseignant du Collège pontifical arménien en 1921 et en devient le recteur de 1932 à 1937. Il est nommé Évêque titulaire de Comana des Arméniens en 1935, et élu patriarche de Cilicie des Arméniens le 30 novembre 1937, avec le nom de Krikor Bedros (Grégoire Pierre) XV.
Le 18 février 1946, il est créé cardinal par le pape Pie XII et considéré comme ›papabile’ au moment de l’élection de Jean XXIII en 1958. De 1960 à 1970, le cardinal a dirigé la Congrégation «De Propaganda Fide», qui a pris son nom actuel de Congrégation pour l’évangélisation des peuples en 1967. Il jouera un rôle remarqué comme modérateur lors du Concile Vatican II. Le cardinal Agagianian, qui avait renoncé à son titre patriarcal en 1962, est mort le 16 mai 1971 à Rome, où il est enterré dans l’église Saint-Nicolas de Tolentino. (cath.ch/fides/mp)
Maurice Page
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