À la suite d’une série d’articles parues dans la presse française remettant en cause sa gouvernance et sa vie privée, Mgr Aupetit avait décidé de remettre sa charge au pape François le 26 novembre dernier, prenant soin de préciser qu’il ne s’agissait pas d’une démission.
Le 2 décembre, alors qu’il se rendait à Chypre et à Athènes, le pontife avait fait savoir, via le bulletin officiel du Bureau de presse du Saint-Siège, qu’il acceptait la renonciation du prélat parisien.
Interrogé par des journalistes quelques jours plus tard, lors de la conférence de retour de voyage, François avait expliqué sa décision, considérant que les «commérages» rendaient tout gouvernement impossible pour Mgr Aupetit désormais. «C’est pourquoi j’ai accepté la démission d’Aupetit, non pas sur l’autel de la vérité, mais sur l’autel de l’hypocrisie», avait-il encore affirmé.
Le pape avait aussi – de façon imprécise – évoqué l’accusation portée contre l’archevêque de Paris, parlant de «manquement contre le sixième commandement». Et relativisé la gravité des faits reprochés au prélat: «Les péchés de la chair ne sont pas les plus graves», avait déclaré le pontife. (cath.ch/imedia/cd/hl/rz)
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