Ce déplacement est un moment clé du chemin de «guérison et de réconciliation» qui a été initié par l’Église catholique et les populations autochtones concernées après la découverte, au printemps dernier, de charniers à proximité d’anciens pensionnats pour enfants autochtones.
Ces établissements ont été administrés, à la demande de l’État canadien, par l’Église catholique entre 1883 et 1969. Accusée de mauvais traitements par des anciens pensionnaires et des représentants des autochtones, cette dernière a entrepris un important travail de mémoire et de réparation depuis les années 90, et a amplifié cette démarche depuis la découverte des tombes collectives.
Pendant les premiers jours de leur visite au Vatican, le pontife devrait rencontrer une par une les différentes représentations de la délégation. Celle-ci compte, outre les évêques canadiens, des représentants de l’Assemblée des Premières Nations, du Ralliement national des Métis et l’Inuit Tapiriit Kanatami. La délégation compte des aînés autochtones, des gardiens du savoir, des survivants des pensionnats mais aussi des jeunes.
Le choix de ces dates a été fait «en étroite collaboration avec le Vatican». Cependant, le voyage se fera si toutes les conditions de sécurité sanitaire sont réunies, prévient le communiqué. (cath.ch/imedia/cd/bh)
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