Devant les rédacteurs de la revue bimestrielle plurilingue, les chargés de communication du Christian Media Center, et le Custode de Terre Sainte, le Père Francesco Patton, le pape a invité à rapporter «les histoires de bien, de résistance active au mal de la guerre, de réconciliation, de restitution de la dignité aux enfants privés de leur enfance, de réfugiés».
Faire connaître la Terre Sainte, a souligné le pontife argentin, c’est transmettre le «Cinquième Évangile», c’est-à-dire «l’environnement historique et géographique où la Parole de Dieu s’est révélée». Ce cinquième Évangile, c’est aussi «celui que Dieu continue à écrire dans l’histoire», a ajouté le pape en exhortant à ne pas se limiter aux territoires les «plus tranquilles», mais à visiter aussi des réalités «plus difficiles et souffrantes comme la Syrie, le Liban, la Palestine et Gaza».
Le pape les a également encouragés à raconter «la fraternité possible»: la fraternité entre tous les fils d’Abraham, et celle des chrétiens des Églises «encore séparées malheureusement, mais qui en Terre Sainte sont déjà souvent proches de l’unité», a-t-il relevé.
Enfin, «dans un contexte complexe et difficile», le pontife a demandé aux communicants de Terre Sainte de mettre en lumière les initiatives pour «construire des communautés, ou mieux encore, des fraternités». «La parole n’est efficace que si elle se ›voit’, si elle t’implique dans une expérience, dans un dialogue», a-t-il prévenu.
Le pape a terminé son discours par une pensée particulière pour les chrétiens qui vivent sur la Terre de Jésus, les assurant de sa proximité. «Je pense toujours à eux dans ma prière», a-t-il confié. (cath.ch/imedia/ak/rz)
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