Introduisant la prière mariale depuis sa fenêtre donnant sur la Place Saint-Pierre, le pontife a médité sur l’Évangile des Noces de Cana, où Jésus change l’eau en vin «dans les coulisses»: «C’est ainsi que Dieu agit, avec proximité et discrétion», et même «de façon cachée», «sur la pointe des pieds», a-t-il souligné.
Le premier signe que Jésus accomplit, a fait observer le pape, n’est pas «une guérison extraordinaire», ni «un prodige dans le temple de Jérusalem», mais un geste qui répond à un besoin simple et concret de gens ordinaires. Pour le pontife, Dieu «est prêt à nous aider, à nous relever».
En outre, a poursuivi le pape, en concluant la fête avec le vin le meilleur, Jésus signifie que «Dieu veut pour nous le meilleur, qu’il nous veut heureux». Il ne met pas de limites et «ne demande pas d’intérêts». Et de lancer: «La joie que Jésus laisse dans le cœur est complète et désintéressée. Ce n’est pas une joie édulcorée!»
L’évêque de Rome a recommandé aux pèlerins présents de se souvenir «des signes que le Seigneur a accomplis dans ma vie, […] pour nous montrer qu’il nous aime; ce moment difficile où Dieu m’a fait expérimenter son amour». «Par quels signes, discrets et attentionnés, m’a-t-il fait sentir sa tendresse?», a-t-il alors demandé. (cath.ch/imedia/ak/rz)
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