Avec kath.ch et CIC
Le Vatican a perdu beaucoup d’argent dans l’achat d’un bien immobilier à Londres. Le procès actuellement en cours au Vatican tente de déterminer si des malversations financières se sont produites dans le cadre de cette transaction.
Parmi les 10 personnes accusées, se trouve le cardinal Angelo Becciu. L’ancien substitut de la Secrétairerie d’État était le plus haut responsable en charge au moment de l’acquisition de l’immeuble.
Sur le banc, est également assis Raffaele Mincione. Selon la justice vaticane, ce gestionnaire de fonds de nationalités italienne et britannique aurait été l’intermédiaire ayant tiré le plus grand avantage économique de l’opération financière suspecte dont les premières irrégularités ont été révélées en octobre 2019. Il est ainsi l’un des personnage clé du procès.
Suite à une demande d’entraide judiciaire du Vatican, la Suisse avait bloqué ses comptes bancaires dans le pays, qui abriteraient environ 60 millions de francs. Selon le journal zurichois Neue Zürcher Zeitung (NZZ) du 29 décembre 2021, Raffaele Mincione avait demandé à la justice suisse le déblocage de ses avoirs. Le Tribunal fédéral a refusé sa requête et décidé que les comptes resteraient bloqués jusqu’à ce qu’une décision soit prise par le Vatican ou que de nouveaux indices montrent que le blocage n’est pas légitime.
Le procès dit «Becciu» ou de «l’immeuble de Londres» a débuté en juillet dernier au Vatican. Mais il n’a pas encore pu réellement avancer, à cause de chicanes procédurales. (cath.ch/kath/cic/rr/nzz/arch/rz)
Raphaël Zbinden
Portail catholique suisse
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