Mgr Desfarges, originaire de Saint-Étienne, est un membre de la Compagnie de Jésus de nationalité française et algérienne. Arrivé en Algérie pour son service militaire en 1965, il y devient enseignant dans une école des Pères Blancs au sud du pays et de retour en France, décide de devenir jésuite. Après des études de théologie, il est ordonné en 1975.
Il passe ensuite près de 30 ans à Constantine (Algérie) où il enseigne entre autres la psychologie. Devenu Algérien en 1982, il est nommé en 2006 supérieur de la communauté jésuite d’Algérie. En 2008, Benoît XVI le nomme évêque de Constantine et d’Hippone, en faisant un successeur de saint Augustin. En 2015, le pape François en fait l’administrateur apostolique de l’archidiocèse d’Alger, puis le nomme archevêque le 24 décembre suivant.
Son successeur, Jean-Paul Vesco, est né en 1962 à Lyon. Après des études de droit et plusieurs années comme avocat à Paris, il s’engage dans l’ordre des Prêcheurs en 1995. Ordonné prêtre en 2001, il passe par l’école biblique de Jérusalem puis s’installe à Tlemcen en Algérie, afin d’assurer une présence dominicaine dans ce pays déserté par son ordre depuis l’assassinat de Mgr Pierre Claverie, évêque d’Oran, en 1996.
En 2010, il est nommé provincial des dominicains de France et doit rentrer au pays. Il occupera son poste jusqu’en 2012, date à laquelle il est nommé par Benoît XVI comme évêque d’Oran.
En 2015, il est appelé par le pape François à Rome pour participer au Synode sur la famille. Interrogé par l’agence I.MEDIA, il avait insisté pour que le synode ne parle pas qu’aux «quelques pourcents de catholiques», mais au monde entier. La même année, il avait publié au Cerf un livre intitulé Tout amour véritable est indissoluble. Plaidoyer pour les divorcés remariés. (cath.ch/imedia/cd/rz)
I.MEDIA
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